![]() |
Par titre | Par auteur | Réverbération | Réflexion | Prise deux | Carnets d’écrivains | Recherche
![]() ![]() « J’avais construit ce banc pour Maryse, sous un grand pin, le long du sentier des Hirondelles, celui qui surplombe l’étang. De cet endroit, les montagnes Vertes dessinent le corps d’une femme allongée à la frontière du Québec et du Vermont. La tête appuyée sur les cuisses de Jay Peak, un sein chez les Yankees, l’autre au Québec, la jambe gauche en sol étatsunien, la droite à la frontière du seul État francophone d’Amérique du Nord, elle s’offre sans pudeur, comme s’il devait sortir de cette offrande quelque chose de bon. Sa silhouette se distingue nettement : une géante fossilisée là, aux temps anciens du monde, le visage tourné vers les étoiles, sous l’œil indiscret de la lune. Une géante. » « Vous pleurez, monsieur ? » Que faire quand une petite fille pénètre dans votre univers pour en perturber l’ordre ? Comment pourrait-elle comprendre le désarroi d’un vieil homme frappé par la mort soudaine de la femme — Maryse — avec qui il a vécu quarante ans ? La Mariée des montagnes Vertes est un roman d’amour et de solidarité intergénérationnelle. Avec ce titre, Henri Lamoureux poursuit une œuvre littéraire centrée à la fois sur la condition humaine et sur le rapport à la nature. ![]() Grand Prix du livre de la Montérégie 2012 catégorie Fiction adulte Une descente aux enfers Un retour à la nature dans le parc La Vérendrye pour tenter de se refaire une vie Rémi, militant écologiste et anti-néolibéral, n’a plus le goût de changer le monde depuis que son amour, Catherine, sa « Sauvagesse », a été assassiné de façon violente. Il devient alors insupportable, un danger pour lui-même et son entourage, et part panser ses blessures dans un petit chalet isolé situé aux abords du parc La Vérendrye, en pays algonquin, espérant être soigné par la nature. La garde inopinée de sa petite fille et... de la sauvage Ève, fille de son amour en allé, favorisera le retour à la vie. Extrait « Tournant légèrement la tête, je l'ai vu dans toute sa magnificence. Majestueux ! Le qualificatif s'est imposé de lui-même. Rien à voir avec la vulgarité des vieilles pourritures couronnées et entretenues comme des catins que des armées de courtisans s'évertuent, contre tout bon sens, à préserver. Cette majesté-là appartient à la beauté du monde, et son immense couronne atteste la place qu'Hercule occupe tout en haut de la hiérarchie des espèces avec lesquelles je partage mon dernier havre. Je n'en ai jamais vu de semblable : une bête lumineuse, puissante, fière. Mes yeux se sont à peine posés sur lui, j'ai su que l'orignal était le prince de cette petite république dont j'ai fait mon royaume. Pour l'une des rares fois de ma vie, je me suis incliné. » |
À propos de nous
Répertoire des livres Commander Soumettre un manuscrit Nouvelles et événements Liens Pour nous joindre Recherche ![]() ![]() ![]() ![]() |