Dans L’amour du lointain, Sergio Kokis raconte la genèse des publications de sa première décennie d’écriture et tente de saisir l’énigmatique processus de la création artistique.
« À force de m’obstiner à tenter de répondre aux questions laissées en suspens de livre en livre, je me retrouve dix ans plus tard [2003] avec douze livres alignés dans ma bibliothèque et qui m’interpellent chaque fois que je les regarde. Qui en moi les a-t-il écrits, je me demande, le peintre, l’écrivain, l’étranger, l’ancien psychologue, l’amateur de philosophie, le fabulateur impénitent ou le vagabond fatigué de voyager dans l’espace réel ? Je n’en sais rien. [Et] je ne cesse de m’interroger sur l’endroit où se cachaient dans mon esprit toutes les histoires qui peuplent mes romans. »